Swayambhu signifie littéralement « celui qui existe par lui-même- ». D’après les traductions d’une inscription datant de 460 avr. J.-C., il fut construit par le roi Manadev et, dès le XIIIe siècle, Swayambhunath était devenu un centre important du bouddhisme. Également connu sous le nom de « Temple des Singes » par les visiteurs étrangers, il a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2006. Perché au sommet d’une petite colline, il offre une vue panoramique sur la ville. C’est aussi l’endroit idéal pour admirer le coucher de soleil depuis la vallée.

On dit qu’il s’est développé spontanément lorsque la vallée s’est formée à partir d’un lac préhistorique il y a plus de 2 000 ans. Ce stupa, le plus ancien du genre au Népal, abrite de nombreux monuments et monastères. Un monastère tibétain, un musée et une bibliothèque ont été ajoutés plus récemment. Le dôme à sa base représente le monde entier. Lorsqu’une personne s’éveille (représentée par les yeux de sagesse et de compassion) des serments du monde, elle atteint l’état d’illumination. Swayambhunath est l’un des chaityas bouddhistes les plus sacrés du Népal. Le site lui-est un symbole de foi et même d’harmonie depuis des siècles.

Le pied de la colline est presque entièrement entouré de moulins à prières récemment installés. On peut y voir des fidèles faire le tour du stupa à tout moment. Cependant, c’est un site important du bouddhisme : de nombreux bouddhistes et hindous visitent Swayambhunath tout au long de la journée. Swayambhunath est sans doute le meilleur endroit pour observer l’harmonie religieuse au Népal.